Victimæ paschali laudes
Victimæ paschali laudes est une séquence grégorienne chantée le dimanche et l’octave de Pâques (rite catholique romain). Son texte annonce la résurrection, en mettant en scène Marie de Magdala à qui il est demandé ce qu’elle a vu en chemin.
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Victimæ paschali laudes
est une séquence grégorienne chantée le dimanche et l’octave de Pâques (rite catholique romain).
Son texte annonce la résurrection, en mettant en scène Marie de Magdala à qui il est demandé ce qu’elle a vu en chemin. Dans l’Évangile de Jean, elle est seule à se rendre au tombeau à l’aube. Elle est le premier témoin de la résurrection, lorsque Jésus l’appelle par son nom Marie (Jn 20, 16). Elle est ensuite la première à être envoyée par le Christ ressuscité : Va trouver mes frères et dis-leur que je monte vers mon Père qui est votre Père, vers mon Dieu qui est votre Dieu» (Jn 20, 16-17).
Dans les autres évangiles, Marie de Magdala est avec d’autres femmes. Et c’est à toutes ces femmes qu’il est demandé d’annoncer la résurrection. Tout d’abord par l’ange (Mt 28, 5-7) ou un jeune homme vêtu de blanc (Mc 16, 5-7), puis par Jésus lui-même : Soyez sans crainte.
Allez annoncer à mes frères qu’ils doivent se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront (Mt 28, 9-10).
Historiquement, cette séquence existe très vraisemblablement dès le XIe
siècle sous la forme que nous lui connaissons. Après avoir traversé les nombreuses réformes de l’Église catholique, elle fait encore aujourd’hui partie du répertoire du missel romain qui ne compte plus que quatre séquences officielles. Lorsqu’elle est chantée pendant la messe, elle est suivie de l’Alléluia et de la lecture de l’Évangile. En ce cas, son Amen et Alléluia sont omis pour laisser la place à un Alléluia plus ample, précédant la lecture de l’Évangile.
Cette mélodie grégorienne a été reprise et amplifiée par de nombreux compositeurs, autant dans des œuvres chantées qu’instrumentales, pour donner un caractère très festif à la liturgie pascale.