« À l’école de la cithare, avec
Maguy Gérentet » - C&H 146
Depuis une trentaine d’années, j’ai plaisir à utiliser cette formule pour présenter mon enseignement ! De fait, je tiens à ce que ce ne soit ni une " école de cithare " (un peu restrictif), ni " l’école de Maguy " (trop personnel)… Je préfère suggérer l’idée d’un chemin, sur lequel chacun reçoit de la cithare tout ce qu’elle peut lui apporter.
Une longue histoire
Voici quatre décennies que j’accueille des apprentis citharistes : à mon domicile d’abord, puis, à compter de 2006, également par téléphone ou sur Internet) ; et encore, de 1987 à 1994, en cours bi-mensuels sur Paris.
L’aventure en distanciel, initiée bien avant que le terme n’existe, a représenté un bouleversement pédagogique et une réelle avancée, pour un instrument qui compte seulement une poignée d’enseignants dans chaque pays.
Sur Lyon comme sur Paris, j’avais été frappée de constater combien les personnes qui me retrouvaient régulièrement progressaient considérablement, par rapport à celles que je rencontrais seulement en stage. Dès que (en 2006) j’ai pressenti la possibilité technique d’enseigner à distance et sans frais) aux citharistes de toute part, je n’ai pas hésité une seconde : et de suite, ceux qui s’y sont risqué ont avancé à pas de géant… Un bonheur pour eux, comme pour moi !
Les idées maîtresses
Inévitablement, la démarche a ses petits côtés contraignants : le coût, l’assiduité, les divers rituels de l’enseignant, ses choix de répertoire… Mais en tant qu’autodidacte, je suis bien placée pour connaître les inconvénients à ne pas avoir de professeur : on perd un temps inouï à tâtonner, à buter sur des questions insolubles ; on renonce à certaines techniques et certains morceaux que l’on croit irréalisables… Sans compter l’inévitable tendance à s’installer dans un style (aussi bien pour les compositions que pour les transcriptions), en étant incapable d’en sortir.
Je tiens à souligner que même si l’objectif est évidemment de faire progresser, à mon sens, le bonheur de jouer et l’expressivité passent bien avant l’éventuelle virtuosité, pour un instrument si bienfaisant et tant aimé.
Avec certaines personnes même – ou à certains moments du cursus – il me semble opportun de proposer une démarche plutôt musicothérapeutique, à travers la reprise de pièces toute simples, ou l’impro…
Enfin, j’attache une grande importance à former des personnes autonomes en matière de déchiffrage et, pour celles qui y sont appelées, compétentes dans le service liturgique. La cithare – et plus encore le psaltérion –, instruments polyphoniques, nécessitent une sorte de culture générale et, tôt ou tard, d’aborder harmonie, accompagnement, improvisation, etc.
Des modalités à la carte
Le contenu des cours est bien sûr orienté selon les aptitudes et attentes de chacun ; Noter que c’est la capacité à combiner les deux mains (niveau moyen) qui ouvre la porte aux grandes compositions, aux pièces célèbres du classique, aux airs folkloriques, à la musique hébraïque, etc.
Pour le reste : Cours ou stages / Adulte ou enfant / Régulier ou ponctuel / Individuel ou par petits groupes / A Lyon ou à distance / Via Skype ou par
tél / Différentes langues / Tarifs modulables … Autant d’infos sur la page Enseignement de mon site ou sur simple demande : [email protected] – Tél. 04 72 418 498.
En cours comme en session, l’accueil du plus petit Tout d’abord, petits modèles de cithare : le répertoire actuel est suffisamment étendu pour qu’on puisse faire jouer un élève avec 6 accords (qu’il ait choisi l’instrument pour se donner confiance avant de passer à un plus grand, ou par ignorance de l’existence des psaltérions ; quant à la sonorité, je suis convaincue de ses charmes particuliers !
Par ailleurs, quel que puisse être mon niveau, les débutants ou les personnes limitées dans leurs facultés ne cessent de me mettre en joie, notamment à chaque petit déblocage de l’une ou l’autre difficulté. Une manière de vivre ces vers de John Littleton qui m’avaient été chantés pour mon 25e anniversaire : " Tous ceux qui croiseront ta route Se sentiront meilleurs soudain, Car pour apaiser leur doute, Tu viendras leur ouvrir les mains... » Se laisser enseigner, n’est-ce pas se donner une chance de voir se délier nos doigts et s’ouvrir nos mains… pour un monde plus beau…