Plus tardivement, au contact d'un frère du Mont des Cats, il s’était mis au Kinnor dont il jouait en virtuose allant chercher très rapidement une note dans un accord et l'étouffant, ceci à un rythme étonnant. C'était époustouflant de le voir et entendre jouer les danses espagnoles de Granados.
Très bon bricoleur, il a équipé lui-même plusieurs Kinnors en chevilles et cordes. Qui n'a pas été ému par sa pièce Tel un faon sur la montagne des parfums, dont nous parlions souvent et dont il soulignait l'importance du si bémol.
Beaucoup s'étonnaient de son choix monastique, avec tous les dons qu’il avait !
Ingénieur en géophysique, il extrayait mentalement des racines carrées pour s'amuser.
Il maîtrisait le latin, le grec et l'hébreu. Sa culture biblique, classique et tous azimuts, était foisonnante. Ensemble à La Pierre-qui-Vire, nous avions rencontré un jeune prêtre des missions étrangères de Paris qui l'avait reconnu, le remerciant de lui avoir donné des cours de Bhagavad Gita !
À ces étonnements sur son choix de vie si radical, il répétait : « Si c’était à refaire, je referais la même chose. » Suite à un appel qu’il gardait comme une pierre blanche dans sa vie, il s'était fait prisonnier du Christ, ce qu’il considérait comme une grande liberté.